Séjour à la Crochère
février 2012
CHATEL-DE-JOUX
Histoire de Châtel-de-Joux
mardi 31 janvier 2006, par Emmanuel JAVOUREZ
Chatel-de-Joux, Castellum de Jod , Chatelet-de-Joux, Castel-de-Joux, Château-de-Joux, appelé sous la première république la Crochère, vg. de l’arr. de Saint-Claude, cant. et bur. de poste de Moirans, percept. de Saint-Lupicin, Paroisse d’Etival ; à 2 kil. d’Etival, 20 de Moirans , 30 de Saint-Claude et 30 de Lons-le-Saunier. Altitude. Altitude : 811m.
Il est limité au nord par la Frasnée et Crilla, au sud par Etival et Meussia , à l’est par les Piards et Prénovel, et à l’ouest par la Frasnée, Clairvaux, Soucia et Thoiria. La Crochère, le Moulin du Franois et les Baraques de la forêt font partie de la commune.
Il est traversé par la route dép. n°18, de Clairvaux à Saint-Claude, par les chemins vicinaux tirant à Prénovel, aux Piards, à Meussia, à la Frasnée et à la Crochère, par le ruisseau de la Rayette ou de cymante, par les biefs de Chatel-de-Joux, de la Scie et le bief Jeannier, qui y ont leur source, et enfin par le bief du Franois.
Ce village est situé dans la région des montagnes de la rive gauche de l’Ain, au fond d’une gorge hérissée de petits monticules. Les maisons sont échelonnées sur les bords de la route de Clairvaux à Saint-Claude et très rapprochées les unes des autres. Elles sont d’un aspect misérable, construites en pierre et couvertes en bardeaux, à l’exception de deux, couvertes en tuiles. La plupart n’ont qu’un rez-de-chaussée.
Pop. en 1790, 100 hab. ; en 1846, 235 ; en 1851, 2l6, dont 107 hom. et 109 fem. ; pop. aggl. 170 ; pop. spéc. par kil. carré, 15 hab. ; 46 maisons , savoir : 4O à Chatel-de- Joux et 6 à la Crochère ; 55 ménages. Les habitants n’émigrent pas. Les plus anciens registres de l’état civil remontent à 1792.
le village d'Etival
lac gelé d'Etival
la maison de Roger le jurassien
80 ans passés
centre AVEL de la Crochère
arrivée sur Pénovel
Notice historique
La terre de Saint-Claude et les villages bâtis sur ses frontières offrent aux recherches des antiquaires un champ d’autant plus vaste qu’ils ont été jusqu’à présent à peu près inexplorés. Sans Parler de la Ville d’Antre, dont l’existence antique est attestée par des preuves concluantes, on peut trouver sur le sol des montagnes de la rive gauche de l’Ain, des traces évidentes du séjour qu’y firent les Romains. Cette contrée dut paraître assez importante et assez à craindre pour qu’on l’occupât militairement.
Une voie, mentionnée dans les plus anciennes chartes de l’abbaye de Saint-Claude et qui était probablement d’origine gauloise, passait par Clairvaux, Hautecour , Chatel-de-joux, Estival, Saint-Claude, et se dirigeait sur Genève. Elle suivait à peu près la même direction que la route départementale actuelle. Sur plusieurs points de cette ligne, on trouve des témoignages irrécusables de la présence des Romains. L’existence de Clairvaux, comme bourgade gauloise et romaine, ne peut être mise en doute. A Hautecour, on a trouvé deux vases de terre noire, provenant d’une sépulture antique, un vase plein de monnaies romaines et une médaille d’Alexandre Sévère.
A Estival, depuis 1806, époque à laquelle on découvrit un vase rempli de monnaies d’argent du Bas-Empire, on a ramené à la lumière une trentaine de pièces aux types de Gordien, de Philippe, de Décius, d’Otacilla Severa, de Commode et de Dioclétien. Chatel-de-joux est entre Hautecour et Estival. il est probable qu’à l’époque gallo-romaine, il y avait dans ce dernier lieu un castrum, et à Chatel-de-Joux un Castellum. L’emplacement était très convenable pour une forteresse. Le château s’élevait an sommet d’un rocher naturellement escarpé, sur le passage d’une voie, à peu de distance de la ville gauloise de Clairvaux.
L’ancien nom de Castellum, de Chatelet, indique une origine romaine. Il paraît avoir été placé sous la protection de Jupiter, car Jou est le véritable nom de ce dieu, dont Jovis est le génitif. Jupiter Ammnon avait un temple à la ville d’Antre. Une dénomination qui confirme notre conjecture, c’est que près du château est un terrain appelé le champ du Grand-Dieve, qui en patois du pays signifie grand dieu.Une remarque essentielle à faire, c’est que le mot Joux appliqué au village de Chatel, n’a pas la même étymologie que celui qui désigne la terre de Saint-Oyan. Dans ce dernier cas, il signifie montagnes cou- vertes de sapins, et ne s’est jamais écrit Jod, tandis que dans les anciens titres de l’abbaye du Grandvaux, il est souvent fait mention de la terre de Jod, en parlant du territoire des Piards et de Prénovel.
Il est probable que cette terre de Jod est le lieu désigné dans le diplôme de Lothaire 1er, de l’an 855, sous le nom de Jaidis. Au moyen-âge, Chatel-de-Joux était un poste important. Il séparait la baronnie de Moirans de celle de Clairvaux, et ces deux dernières de la terre du Grandvaux ; aussi, sa possession fut-elle vivement disputée.
Après des luttes prolongées, un traité intervint en l234, entre l’abbé de Saint-Claude et Ponce de Cuisel, sire de Clairvaux ; par cet acte, il fut convenu que ce dernier aurait le château de Joux avec ses dépendances, à charge d’en faire hommage à l’abbé, qu’Estival et Ronchaux leur appartiendraient indivisément par moitié, et que Ponce renonçait à toutes ses prétentions sur les pâturages de Saint-Lupicin.
Chatel-de-Joux était le chef-lieu d’une seigneurie qui comprenait le village de ce nom, moitié de Ronchaux et d’Estival, le quart des Piards et de Prénovel. Les droits seigneuriaux étant les mêmes que ceux qui pesaient sur les différentes localités comprises dans la baronnie de Clairvaux , nous les rappellerons d’une manière générale à l’article Clairvaux.
Les habitants de Chatel-de-Joux et d’Estival devaient guet et garde au château la nuit et le jour. La justice était administrée par le bailli et le châtelain de Clairvaux. Le signe patibulaire à trois piliers était élevé sur une éminence, au bord du grand chemin de Saint-Claude, en un lieu appelé le Mollard des Fourches.
Seigneurs : Les sires de Clairvaux possédaient cette seigneurie en toute justice, sous la mouvance de l’abbé de Saint-Claude. Elle servit quelque fois d’apanage à une fille on à un cadet, mais elle fut définitivement réunie entre les mains de MM. de Beauffremont, héritiers de la maison de Villers-Sexel, qui elle-même avait succédé par une alliance à celle de Clairvaux. En l483, Pierre de Villers-Sexel se qualifiait de seigneur de la Rochette et de Chatel-de-Joux.
Château : Le château était bâti au sommet d’une montagne, en forme de cône tronqué, qui domine le village au nord.
Il occupait une surface d’environ 2O ares. Le rocher sur lequel il était assis, s’élève à pic au nord-est et au sud-ouest, à près de 4O mètres de hauteur. Le seul côté accessible était défendu par un fossé large et profond. Un chemin tortueux serpentait contre les flancs de la montagne et conduisait à une grosse tour servant de donjon, qui dominait les autres constructions.
Il ne reste de cette forteresse que les traces des murs d’enceinte et un tronçon de la tour.
La vue dont on jouissait depuis ce château était bornée par une ceinture de rochers couverts de sapins, et d’un aspect sauvage. Une seule échappée au nord, laisse apercevoir les monts Poupet et les campagnes qui s’étendent au-delà. On manque de détails sur les évènements dont ce lieu dut être le théâtre à l’époque féodale. Il est probable qu’il joua un rôle important dans les guerres que se faisaient les nobles maisons de Vienne, de Mont-moret, de Commercy et de Clairvaux, pour s’arracher les dépouilles de l’abbaye du Grandvaux.
Le château existait encore en 1667, ce qui fait supposer qu’il ne fut détruit qu’après la réunion de la Franche-Comté, par ordre de Louis XIV.Paroisse : Chatel-de-Joux dépendit de la paroisse de Clairvaux, jusqu’à l’érection de la chapelle d’Estival en cure (1780), époque à laquelle il fut réuni à cette dernière église. La dîme se partageait entre 1e prieur de Clairvaux, le seigneur et l’abbé de Saint-Claude.
Chapelle : Sur une éminence au nord-ouest du village, est une chapelle dédiée à saint Claude, dont on célèbre la fête le 6 juin. Elle date du XVIIe siècle, est orientée et se compose d’une nef voûtée, précédée d’un porche sur lequel s’élève un clocher construit depuis peu de temps. Ce clocher renferme une ancienne cloche qui provient de la chapelle du château.
Voir en ligne : Site Web d’Emmanuel Javourez
P.-S.
Extrait du dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent classés par département par A. Rousset Tome 2 département du Jura 1854
maquette dans la neige
Eglise d'Etival
concrétion naturelle sur le lac gelé
petit bâtiment de ferme à la Frasnée
Histoire de La Frasnée
Aux alentours de 1408 il n'y avait que sept familles habitant le village. Elle étaient sous la toute puissances féodale puisque La Frasnée dépendait de la Baronnie de Clairvaux-Les-Lacs qui est une ville hautement touristique de par ses deux lacs et son passé riche en vestige archéologique. D'ailleurs pendant longtemps La Frasnée à dépendu de l'église prieurale et paroissiale de Clairvaux et puis pendant un temps, de l'église de Saint-Maurice.La Frasnée possédait une jolie petite chapelle qui existe encore de nos jours.Elle a un clocher, une nefs et un sanctuaire.
Les plus anciens registres dates d'environ 1790; d'ailleurs à cette époque il y avait 116 habitants contre 41 aujourd'hui! Autrefois dans cette commune on y élevait du bétail à corne, des montons, des porcs et il y avait même une quarantaine de ruche toujours présentes et faisant la joie des habitants du village.Bien que les principales ressources dépendaient du transport et du sciage du bois de Sapin on y produisait aussi du blé, de'orge, de l'avoine et surtout beaucoup de fruits et de noix.D'ailleus la fierté du village venait aussi du fait qu'il éait doté d'un moulin à trois tournants, de trois sciries, et d'un battoir à blé.Autre fieré de La Frasnée : il existait une tuielerie dont on peut encore admirer les ruines où étaient fabriquées les meilleurs tuiles vernissées mais elle a été malheureusement démolie il y a bien longtemps.Petite anecdote dont les habitants aiment à conter aux passants, c'est celle d'un squelette retrouvé au flancs de la cascade en 1810 par des jeunes bergers.Ce n'est pas tant le squelette en lui-même qui fut auréolé fort longtemps de mystère mais plutôt le fait qu'il y avait à ses côtées une épées espagnole.
Cours d'eau magnifique que l'on habille de mille et une superstitions populaires qui l'ont rendu pittoresque.
source : WikipediaLes plus anciens registres dates d'environ 1790; d'ailleurs à cette époque il y avait 116 habitants contre 41 aujourd'hui! Autrefois dans cette commune on y élevait du bétail à corne, des montons, des porcs et il y avait même une quarantaine de ruche toujours présentes et faisant la joie des habitants du village.Bien que les principales ressources dépendaient du transport et du sciage du bois de Sapin on y produisait aussi du blé, de'orge, de l'avoine et surtout beaucoup de fruits et de noix.D'ailleus la fierté du village venait aussi du fait qu'il éait doté d'un moulin à trois tournants, de trois sciries, et d'un battoir à blé.Autre fieré de La Frasnée : il existait une tuielerie dont on peut encore admirer les ruines où étaient fabriquées les meilleurs tuiles vernissées mais elle a été malheureusement démolie il y a bien longtemps.Petite anecdote dont les habitants aiment à conter aux passants, c'est celle d'un squelette retrouvé au flancs de la cascade en 1810 par des jeunes bergers.Ce n'est pas tant le squelette en lui-même qui fut auréolé fort longtemps de mystère mais plutôt le fait qu'il y avait à ses côtées une épées espagnole.
Cours d'eau magnifique que l'on habille de mille et une superstitions populaires qui l'ont rendu pittoresque.
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