Le Plessis-Grammoire
accueilLa mairiehistoire
Plessis Grammoire
La commune d’aujourd’hui est le résultat de la fusion en 1790 de deux anciennes paroisses de l’Ancien Régime : le Plessys au Gramoire et Foudon. On ignore tout de leur origine. Leur fondation remonte probablement au XIe siècle.
On pense qu’avant l’an mil, des hommes sont venus s’installer ici, dans des clairières de l’immense forêt de Verrière, qui couvrait alors entièrement la région, de Villevêque à Trélazé et jusqu’aux portes d’Angers.
De cette lointaine époque, il ne reste aucun témoignage. Une certitude cependant : chaque petite communauté possédait sa motte féodale pour assurer sa défense. Celle de Foudon, les anciens s’en souviennent encore, a été rasée il y a seulement quelques dizaines d’années.
Les premiers écrits concernant le Plessis-Grammoire apparaissent au XIIe siècle. Il s’agit d’une charte (brûlée à la Révolution) par laquelle en 1109, le comte d’Anjou, Foulques Réchin, accorde la terre du Plessis au grammairien de l’école d’Angers. Cette école était l’équivalent de l’Université aujourd’hui. Et ce grammairien, qui exerçait la fonction de recteur et portait le titre de «maître-école», était un ecclésiastique, chanoine de la cathédrale. Par cette charte, le «maître-école» devenait à la fois seigneur et curé du Plessis. Cela dura jusqu’à la Révolution.
Dans la charte, le nom du Plessis-Grammoire était mentionné en latin : «Plessiacum grammatici», ce qui signifie littéralement "le plessis du grammairien" (un plessis, en vieux français, désigne un lieu fortifié entouré par une palissade).
Les deux villages, Le Plessis et Foudon, situés à quelques centaines de mètres l’un de l’autre, vont ainsi traverser les siècles, suivre des destins parallèles, pour fusionner et former une seule
Agrandissement de la mairie prévu
Le clos doreau
Le Clos Doreau était le manoir seigneurial de Foudon.
Il a été bâti à la fin du XVème siècle
Propriété à partir de 1680 de la famille Martineau, il échut à la veille de la révolution à un cousin : Jean-Marie Auguste Trouillet de Bléré, qui devint ainsi Seigneur de Foudon.
archives départementale CICP46 N°1606
Eglise St-Etienne au Plessis-Grammoire
le village de Foudon
Trois sociétés de boule de fort
près du mail
près du cimetière
à Foudon
Le dernier Seigneur de Foudon :
Jusqu’à la veille de la révolution, s’était maintenu de vieux principe féodal : « nulle terre sans seigneur ». Par le jeu des héritages, Jean-Marie Auguste Trouillet de Bléré devint peu avant 1789, Seigneur de Foudon.
Né à la Bertière du plessis-Grammoire le 27 Mars 1740. Baptisé dans cette paroisse le 26 Avril 1740, après avoir été ondoyé à la naissance, son père était « Messire René Nicolas Trouillet Chevalier Seigneur de la Bertière, conseiller du Roy en son parlement de Bretagne ».
la bertièreLieutenant des vaisseaux du roi ;
Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint louis.
Il mourut sans descendance, le 20 février 1822 dans son hôtel rue du cornet à Angers, hôtel aujourd’hui disparu.
Archives départementales CICP46 n°1606
Les moulins à vent du Plessis et de Foudon - Combien de moulins?
Il fut un temps où les jeunes filles du Plessis et de Foudon pouvaient jeter « leur bonnet par dessus les moulins »...maintenant elles ne peuvent plus le faire car les trois moulins que comptait chaque paroisse ont disparu vers la fin du XIXème et au début XXème siècles (et puis aussi ces demoiselles ne portent plus de bonnet !). Mais ce n’est pas une raison pour oublier ces étonnantes machines qui ont marqué nos paysages pendant si longtemps et dont le rôle était très important. Cette petite étude n’a pas d’autre prétention que de leur rendre hommage ainsi qu’aux hommes qui les ont menés et aussi à tous ceux qui ont utilisé leur service à une époque où la vie était souvent féroce.
Il y avait donc 6 moulins à vent sur le territoire communal, 3 à Foudon et 3 au Plessis-Grammoire. Il s’agissait de moulins dits « à chandelier », modèle de moulin de plaine très courant dans le val d’Authion.
Les moulins du Plessis étaient regroupés aux Dimetières, le plus à l’ouest appartenait à cette date à Monsieur Bardoul René père (moulin dit « des plantes », parcelle A 974). En face et de l’autre coté du chemin, c’était celui de Monsieur Bardoul René fils (parcelle A 917), de ce même coté du chemin mais situé plus au nord celui de Monsieur Lebreton Jean (parcelle A 923).
Ce premier document nous renseigne sur les moulins du Plessis
Anecdotes sur le Plessis et Foudon |
|
L'histoire du Pin Doré, vieille maison noble située en face de la salle Sainte Cécile, était encore, il y a quelques années, l'ancienne mairie du Plessis-Grammoire. Elle abrite aujourd'hui l'Ecole Municipale de Musique
les vergers de pommiers
Le village d'Aigrefoin |
Cet ancien village est situé sur les communes du Plessis-Grammoire et de Brain . Autrefois, il dépendait tout entier de la paroisse de Foudon , le tout relevant de la Seigneurie de Brain. Il porta successivement les noms : - Egrefein en 1205 - Egrefeim - Egrefaim en 1240 - Aerum tenum en 1266 - Esgrefein en 1287. L'origine du nom AIGREFOIN (mauvais foin) désignant alors un village édifié sur des terres si peu fertiles qu'elles donnent des mauvaises herbes, du mauvais foin. Du XIIè au XIXè siècle, Aigrefoin fut le plus beau domaine en vignes de l'Hôtel Dieu d'Angers, dont une partie lui avait été donnée par Renaud Leciseur et sa femme Pétronille. D'après le cartulaire (recueil de titres relatifs aux droits temporels d'un monastère, d'une église) de cette communauté, cette dernière posséda de grands biens à Aigrefoin. (voir GUITTENY J.-L., La seigneurie d'Aigrefoin une seigneurie de l'Hôtel-Dieu Saint-Jean l'Evangéliste d'Angers à la fin de l'Ancien Régime, université d'Angers, maîtrise, 1998) Ce cartulaire mentionne les faits suivants : - 1205, Geoffroy de la Haie, près d'Egrefoin, possède de la terre et des bois. - 1207, Guillaume de Juigné donne aux frères de Saint-Jean, tout ce qu'il possède dans le fief de Foudon - 1212, Philippe de Remefort reconnaît la donation faite par son père, du lieu de la Bonetière, près d'Egrefein - 1253, Jean Manseau, Seigneur de la Cyvallière, abandonne aux frères de Saint-Jean toutes ses rentes dans le fief d'Egrefaim La même année, Guillaume le Maron et sa femme Aveline donnent une maison et des vignes. - 1270, l'hôpital achète d'autres vignes - 1280, Amète, femme de Guy de la Possonnière, donne tous les cens (redevance payée par des roturiers à leur Seigneur) qu'elle possédait à Egrefaim C'est pourquoi l'hôpital, dès cette époque, possédait un domaine très important sur Brain, Foudon et Saint Barthélémy. Le prieur fit construire à Aigrefoin un manoir pour s'y retirer avec ses serviteurs en temps de vendanges ou de peste, et donner un asile aux religieux convalescents. Ensuite il fit élever, en 1549, une chapelle avec un petit clocher d'ardoises. |
la plus grande tarte aux cerises
randonnée de 12km5
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
laisser vos commentaires