vendredi 16 septembre 2011

Le sentier de l'ardoise

Départ du sentier de 5 à 7 km  à droite de la maison de l'ardoise.
le parcours est voué à l'activité ardoisière, dont Trélazé est la capitale. On aurait tort de penser qu'une balade au coeur d'un sîte industriel soit un exercic mélancolique, car la beauté est présente tout au long du parcours...
Histoire
15 siècles d’histoire...
...au pays de l’or bleu
L’essor de l’industrie ardoisière
La légende attribue la découverte de l’utilisation de l’ardoise comme matériau de couverture à l’évêque d’Angers, Licinius, en 592, devenu Saint-Lézin, patron des ardoisiers. Les premières ardoisières de Trélazé apparaissent en réalité aux XVe et XVIe siècle . Elles s’appellent alors Tire-Poche, Champ-Robert, Terre-Rouge.
   
Jusqu’en 1789, les communautés religieuses sont les principaux propriétaires des terrains ardoisiers. Elles en concèdent l’exploitation à des entrepreneurs qui, eux-mêmes, vendent le schiste à des ouvriers. Ces derniers se chargent de son extraction et de sa taille, puis recèdent les ardoises obtenues aux entrepreneurs.
Au XVIIIe siècle, les principaux centres de production sont Angers, Saint-Barthélemy-d’Anjou, Trélazé, La Pouëze et Combrée. En 1743, les salaires de 1 800 ouvriers font vivre plus de 6 000 personnes. Au fil des siècles, Trélazé s’affirme comme le centre le plus important, pour la quantité comme pour la qualité. Le gisement Anjou-Mayenne fournit l’essentiel de la production française. Le maximum est atteint en 1905 avec 175 000 tonnes.
Site des ardoisières



Musée de l’Ardoise


Le Musée de l’Ardoise créé par « l’Association des Amis de l’Ardoise » s’attache depuis plus de trente ans à faire connaître ce patrimoine si riche en proposant des démonstrations d’un savoir faire : celui de l’ardoisier, fendeur d’ardoises, en présentant des collections d’objets et des documents retraçant l’histoire d’un ancien site ardoisier aujourd’hui protégé.
Conscients d’être les derniers détenteurs d’un savoir faire et soucieux de le faire connaître, les anciens fendeurs, ont transmis leur passion à « Rossignol » : guide-animateur, qui multiplie les démonstrations du travail de l’ardoise à l’ancienne, aussi bien au Musée qu’à l’occasion de diverses manifestations en France et à l’étranger.


Quinze siècles d'histoire

La légende attribue la découverte de l’utilisation de l’ardoise comme matériau de couverture à l’évêque d’Angers, Licinius, en 592, devenu Saint-Lézin, patron des ardoisiers. Les premières ardoisières de Trélazé apparaissent en réalité aux XVe et XVIe siècle. Elles s’appellent alors Tire-Poche, Champ-Robert, Terre-Rouge. Au XVIIIe siècle, les principaux centres de production sont Angers, Saint-Barthélemy-d’Anjou, Trélazé, La Pouëze et Combrée. En 1743, les salaires de 1 800 ouvriers font vivre plus de 6 000 personnes.

En 1856, une brèche s’ouvre dans la levée de la Loire destinée à retenir les crues du fleuve. De graves inondations ravagent alors toute la vallée. Trélazé est entièrement encerclée par les eaux qui, s’engouffrent dans les carrières. L’empereur Napoléon III vient en personne constater l’étendue de la catastrophe, et apporter l’aide de l’État. Dès la fin de la même année est construite la levée Napoléon qui, jusqu’aux portes d’Angers, doit protéger la vallée contre de nouvelles crues de la Loire.

Les Bretons constituent une source importante de main-d’oeuvre pour les ardoisières. Ils affluent à Trélazé entre 1850 et 1930. Leurs conditions de vie sont déplorables. Entassés dans des logements exigus et insalubres, ils s’intègrent difficilement. Peu parlent couramment le français. A la fin du XIXe siècle, près de 20 % des carriers sont des Bretons. De nombreuses traces subsistent encore aujourd’hui de cette "immigration franco-française", parmi lesquelles le bagad Men Glaz, les sociétés de boule de fort la Bretonne et l’Armoricaine, le quartier de la Petite Bretagne.

A partir des années 1960, l’ardoise de Trélazé cède progressivement le pas à l’ardoise espagnole. L’effectif de l’industrie ardoisière descend à environ 500, contre 3 000 au début du siècle. La dernière coupe claire dans les effectifs remonte à 1997, avec 187 nouvelles suppressions d’emplois. Aujourd’hui, la société des Ardoisières d’Angers Trélazé a retrouvé la prospérité, reposant désormais sur le marché des monuments historiques. Elle continue d’employer 240 salariés pour une production annuelle d’environ 17 000 tonnes, dans un marché national qui s’élève à 240 000 tonnes
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sirène dans le parc du Vissoir



Le moulin d’exhaure du poirier.
Mécanisme en partie d’origine, il était actionné par un cheval. Il permettait de refouler l’eau des carrières  de l’Hermitage vers les cultures légumières et les vergers du secteur 









les vieux fonds (ancienne carrière à ciel ouvert rempli d'eau)






table de pique-nique rustique


chapelle Saint-Lézin patron des ardoisiers



le puit de l'enfer




longère réabilité, ancienne habitation des mineurs




la propriétaire nous a raconté que ses deux dernières poules
 ont été mangé par un renard errant....!








Des cratères, des chevalements, des buttes,… des lacs émeraude ! Vous n’êtes pas sur la Lune mais bien au cœur de l’Anjou. Les 600 ans d’exploitations d’ardoise ont laissé leur empreinte sur la terre. L’environnement, unique, illustre la brutalité d’un paysage industriel et lunaire, réinvesti par la nature. Vous découvrirez une flore colorée au fil de votre balade sur le site historique des Ardoisières.




L'ardoise est une roche métamorphique qui s'est formée dans de fortes conditions de pression et de température. Elle appartient à la famille des schistes dont elle se distingue par la qualité de son grain, très fin, et sa fissilité. Ces propriétés font qu'on peut l'utiliser comme matériau de couverture.
L'ardoise est résistante et sa couleur peut varier du blanc au noir, en passant par toutes sortes de gris, de rouges sombres et de verts. L'ardoise peut être droite (rectangulaire) ou en forme d'écaille. Son épaisseur varie de 3 mm à 9 mm. Entre 20 mm et 40 mm, il s'agit de lauze, autre schiste plus massif et moins plissé. La pose à l'ancienne









retour au musée de l'ardoise










1 commentaire:

  1. Morale de l'histoire, pour ne pas vous faire bouffer vos poules par le renard (c'est commode de dire le renard pour ne pas se fâcher avec le voisin chasseur et ses corniauds collabos) enfermez-les !

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